Extrait de presse

crbst_55x33L’Éveil Normand
 
  Daniel Jacob, alias Deji, aux couleurs de prédilection tels le bleu du ciel, le bleu de la mer et le jaune, est un ar­tiste reconnu. Autodidacte et exposant en tant que professionnel depuis 1972, il est un passionné de la peinture, de la musi­que, de la sculpture et de a décoration. Son univers personnel est spirituel, Cette passion et son inspiration, il les puise dans l’âme des gens, no­tamment dans l’aura de la femme, qu’il reporte dans des dessins, des huiles, des illustrations, des dé­corations de théâtre, des fresques, des publicités, du modelage en papier mâché, et en travaillant aussi bien au pinceau qu’au couteau ou encore aux doigts. Son imagination ne s’ar­rête pas là car il n’hésite pas à travailler sur pierre de caen. Il réalise un décor de peinture sur panneaux de bois 4 m x 3 m pour les 10 ans du spectacle du Blanc-Buisson, ou encore, avec un décorateur du théâtre de Paris, rue Blanche. Diverses pièces de ce peintre ont été exposées au Cipaf, au Grand Palais à Paris où il a été socié­taire, au Centre Garcia Lorca, au Centre de re­cherches, au Salon des Indépendants, à l’Hôpital Vaugirard, à l’Hôpital Henri Mondor de Créteil…
 
PARIS NORMANDIE
 
  Si l’on ressent sur ses toiles une certaine tourmente psychologique, ses créations évoquent pourtant une certaine joie intérieure; ce qui les rend agréable à tous points de vue.
 
LE MOIS A CAEN
 
  La peinture de Déji ne s’écrit pas… La peinture de Déji ne se décrit pas…Elle se cherche dans un bouillonnement d’angoisse et de sérénité…Le soleil alors devient bleu…Elle est vie de forme…Elle est forme de vie…
Comme ce visage plongé dans l’infini qui regarde ailleurs, plus loin que la sensibilité, plus près de l’éternité.
 
L’EST REPUBLICAIN
 
  Des oeuvres toutes traitées dans les bleus électriques, les pastels. Si certaines s’en tiennent à un graphisme très pur, les plus récentes de Déji partent vers l’abstraction et le surréalisme symbolique.
 
LE REPUBLICAIN LORRAIN
 
  Et l’artiste créa la femme…
 
 Le fond bleuté, azuréen de ses toiles accroche d’abord le regard, la couleur est agréable; elle peut représenter l’azur ou un fond marin, mais s’y rattache également une certaine liberté spi-ritue1 le.
  son visage s’impose dans chaque toile, suggéré ou représenté, beau comme celui des divinités antiques de Baudelaire.
 
L’AMATEUR D’ART
 
  Déji pressent tout ce qui relie l’homme au cosmos et qu’il exprime dans des toiles amples, bien construites: l’air, le ciel participent totalement à ces créations dont Eve est invariablement le centre… Après un passage transitoire durant lequel le rêve l’emportait, c’est maitenant un retour vers la force expressive dans laquelle on décèle une certaine spiritualité.
 
LE CENTENAIRE DES INDEPENDANTS
 
  Déji possède une technique très personnelle, manipulant le pinceau et le couteau avec une finesse surprenante.
 
L’AMATEUR D’ART
 
  Elle pourrait être le fantôme d’Ophélie  » La femme et  l’eau qui,  drapée dans son linceul, émerge de l’onde dans une harmonie de valeurs sur dominante de bleu.
 
L’ANNUAIRE NATIONALE DES BEAUX ARTS (1986-1987 p344)
 
deji peinture  Autodidacte- DEJI revendique son absente de formation théorique, refuse surtout de se voir rattacher à quelque «maître». Tout au plus reconnaît-il devoir à Jérôme Bosch les transparences rosées et bleues de ses toiles. La Peinture de DEJI en effet : lui colle à la peau et ne craint pas d’être un symbole, celui de l’évolution de sa personnalité.
 
  Dès   les  premières   toiles,   en   1972,   s’opère  un cheminement longuement réfléchi et mûri,  paysages brûlés et  désolés, matière torturée, brisure d’écorce   terrestre. 
« Je rampais, J’étais une limace »
 
  DEJl achève cette période par  » l’Eveil « , une toile-clef ouvrant l’accès à une peinture plus sereine, éthérée, noyée de brûmes, d’une tendresse d’adolescent.
« j’ai vu la lumière, j’ai vu le bleu »
 
  C’est la fin d’un long sommeil mais encore une période transitoire, le temps de respireravant la quête de la rosé lumineuse : le But de DEJl .
 
   La Création» après dix années de conception marque l’atteinte d’un équilibre, la communion de l’homme-terre et de la femme-ciel .
 
   J’ai conservé la toile vierge pendant deux ou trois ans. je n’avais pas le temps de peindre de j’attendais de maîtriser toutes les techniques ; mais je savais ou j’allais.
 
   Cette toile mûre, adulte, illustre la technique très personnelle de DEJl :   il manipule le couteau avec une finesse surprenante, polissant la couleur du bout des
doigts pour obtenir ses fondus vaporeux .
 
  Aujourd’hui DEJI a gagné en force.
 
  Sa dernière peinture, sombre, violente, éclatée surquatre toiles où la couleur s’appliquent en touches larges, plus décidées, consacre une transformation universelle ou matière et éther. désagrégés, n’existent plus.
 
  Cette succession soigneusement étudiée se joue sur quelques œuvres seulement. DEJl peint peu mais nourrit patiemnent chaque toile, s’interrompant parfois plusieurs mois; la progression d’une toile à l’autre est donc frappante.
 
  Outre les expositions, le diaporama du spectacle de poésie d’Oscar Reibrabel, permet de retrouver certaines des œuvres de DEJI.
 
Claire LANGLET